MERCREDI, 06 JUIN 2012 12:24 
La coopération française est venue à la rescousse des Douanes du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, du Burkina, du Bénin, du Niger et de la Guinée. Dans un contexte marqué par la souplesse des contrôles dont l’aviation privée fait l’objet, c’est la voie ouverte à toutes sortes de trafic, notamment de drogues, reconnaît le coordonnateur de la direction générale des Douanes,
le colonel Elimane Saliou Gningue. L’atelier de Dakar a permis aux Douanes des sept pays concernés de se familiariser avec les techniques de contrôle des aéronefs privés et, par ricochet, de s’intéresser davantage à ce mode de transport aérien en plein essor. Pour le premier secrétaire de l’ambassade de France au Sénégal, Fabien Talon, le contrôle des frontières et la lutte contre les trafics de tous genres constituent des éléments essentiels de la bonne gouvernance dans tous les pays. La surveillance et le contrôle de l’aviation privée sont ainsi prioritaires dans ce dispositif. La coopération française a animé plusieurs autres sessions avant ce séminaire international. Il s’agit, entre autres, du séminaire maritime et fluvial dans les pays de l’espace Cedeao et d’un atelier portant sur la typologie des contrôles et les routes de la drogue.
Dons de matériels de surveillance des aéronefs
Cet atelier s’est tenu dans un contexte de menaces et de trafics dépassant largement le cadre national. C’est pourquoi, les administrations douanières sont conscientes qu’elles doivent travailler en réseau. La coopération française en a profité pour offrir aux douanes sénégalaises un véhicule tout terrain et divers équipements de surveillance destinés à la subdivision des douanes de Yoff. Ce matériel permettra aux soldats de l’économie d’être mieux opérationnels à Dakar-Yoff et dans les aéroports secondaires.
De récentes enquêtes douanières ont montré des irrégularités dans les opérations d’immatriculation de plusieurs aéronefs. Pire, certains ne sont même pas immatriculés, se désole l’administration douanière.
Ce nouveau matériel permettra, à coup sûr, d’organiser la traçabilité de ces aéronefs à partir d’une base de données beaucoup plus fiable, d’où la nécessité d’une meilleure collaboration sur le contrôle et la surveillance aéroportuaires à l’échelle sous-régionale
Cet atelier s’est tenu dans un contexte de menaces et de trafics dépassant largement le cadre national. C’est pourquoi, les administrations douanières sont conscientes qu’elles doivent travailler en réseau. La coopération française en a profité pour offrir aux douanes sénégalaises un véhicule tout terrain et divers équipements de surveillance destinés à la subdivision des douanes de Yoff. Ce matériel permettra aux soldats de l’économie d’être mieux opérationnels à Dakar-Yoff et dans les aéroports secondaires.
De récentes enquêtes douanières ont montré des irrégularités dans les opérations d’immatriculation de plusieurs aéronefs. Pire, certains ne sont même pas immatriculés, se désole l’administration douanière.
Ce nouveau matériel permettra, à coup sûr, d’organiser la traçabilité de ces aéronefs à partir d’une base de données beaucoup plus fiable, d’où la nécessité d’une meilleure collaboration sur le contrôle et la surveillance aéroportuaires à l’échelle sous-régionale
Mamadou Lamine DIATTA
Source : LeSolei.Sn
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